Alors je te souhaite une très bonne lecture ! Et je t'attends de pied ferme pour en discuter
En ce 19 janvier 2004, Edgar Poe a 195 ans.
Je ne sais trop quoi dire de plus.
Il n’est pas un jour sans que je pense à lui.
Je ne l’ai rencontré que par ses écrits...
ou peut-être...
je ne sais pas, et s’il était là, toujours son âme auprès de la mienne ?
Parfois je sens une présence comme sa présence peut-être
en tout cas, je l’espère...
Et tout ce que je regarde, je le regarde à travers un filtre qui me fait entrevoir sa présence.
Je le cherche, et je veux accomplir ce qu’il aurait aimé accomplir : acquérir le plus possible de connaissance, que chaque élément qu’il put recueillir soit comme une pièce de ce puzzle immense qu’est l’omniscience. Que chacun de ses écrits soit une partie de la clé universelle qui ouvre sur la Vérité, celle de l’Univers, de l’essence même de la vie et avant cela, des particules, de la poussière d’où nous venons.
Tout est lié, tout interfère ; tout découle de tout.
Il le savait.
Au fond de lui cette intuition optimale, cette imagination lumineuse brillait et tentait de s’exprimer, de s’extirper, et il n’en pouvait plus de ne pas la porter au monde, un monde qui ne comprendrait pas !
Comment supporter ? Comment faire éclater une si grande vérité lorsque l’on a peine à survivre, dans la pauvreté et la famine, dans le chagrin, dans le quotidien, dans la rumeur et les quolibets ? Comment concilier spiritualité et tourments incessants ? Comment concentrer ce génie qui hante, qui ronge lorsque dehors le trouble opère ?
Il est né un 19 janvier, le 19 janvier 1809. Il est né avec cette lumière en lui, une lumière qui l’a plongé dans l’obscurité...