Allez, un petit remontage de ce topic en bonne et due forme !
Et oui, je me permet de remonter ce topic parce que le DVD est sorti.
Non, je ne l'ai pas encore acheté (Ben voui, [b]Willard[/b], c'est déjà pas mal !! En plus, il y a [b]Ed Wood[/b] que je veux aussi... Bon Dieu, donnez moi du fric !!! :D)
Une petite analyse du film ?? Allez, une petite analyse, pour le plaisir ! :D
Nous voilà donc avec ce papa, qui passe son temps à raconter des histoires. A tout le monde, et à commencer par son fils.
Ses histoires ne sont pas des mensonges. Mais plutôt un embellissement de la réalité. Pour la rendre plus attirante, plus belle. Une réalité d'ailleurs pas si morne que ça ! Justement, comme le disait No 6, d'ailleurs.
Non, en fait, tout ça, vous le savez, nous le savons : ce film n'est pas fait pour s'échapper de la réalité, mais pour en avoir une vision plus poétique.
Je voudrais en revenir à ce fameux père. Ce conteur qui fait rêver. Ce vendeur de mains mécaniques, qui, en parcourant les routes, a rencontré des gens merveilleux. Ce conteur qui n'est tout simplement que notre conteur à nous : Tim Burton.
Et oui, simplissime, mais pourtant vrai. Edward est un conteur, un conteur de la vie, d'une vie colorée, joyeuse, heureuse. Tout comme Burton, qui nous raconte des histoires fabuleuses au cours de ses films.
Non, le film n'est pas écrit par lui, mais il est savamment raconté, tout comme les histoires du père (La naissance de son fiston, la vieille sorcière, le géant,...).
J'irais même jusqu'à pousser le bouchon en disant que les mains que vend Edward, représentent celles du créateur, celui qui a pris la plume pour (ré)écrire cette histoire, elles représentent Burton en somme.
Ces mains et ce prénom, Edward, rappellent d'ailleurs le fameux [b]Edward aux mains d'argent[/b], où le héros, Edward, est affublé de ciseaux en guise de main. Et là encore, il s'agit de l'incarnation de Burton. Ce gars considéré comme bizarre, en marge de tous, à faire des films "bizarres", avec des cheveux hirsutes. (Bizarre, comme Edward aux mains d'argent didon !). Tim aurait voulu s'appeler Edward que ça ne m'étonnerait pas
D'ailleurs, pour raconter des histoires il faut être un enfant au fond de soi. Burton, tout comme son personnage Edward Bloom, le sont restés. Quand le père raconte une histoire à son enfant, et la caméra fait un gros plan sur l'ombre du père racontant l'histoire de la sorcière, cela ne vous rappelle-t-il pas étrangement Peter Pan ? (Des jeux d'ombres souvent présents, autant dans le DA que dans Hook) Cet enfant qui a décidé de ne jamais grandir ? C'est le cas d'Edward Bloom, qui a su rester enfant pour raconter ses histoires. Et c'est aussi le cas de Tim Burton, qui lui aussi nous raconte ses histoires avec son coeur d'enfant.
Bref voilà, c'est pas très poussé au niveau de la technique filmique (Plans montage, etc. j'ai fait mieux
) mais bon, c'est comme ça que je vois ce film.