[b]Le nouveau Prométhée post-moderne de Chris Carter[/b]
[b][u]Le péché d'[i]hybris[/i][/u][/b]
[quote="Amrith"]Le thème de la foi et de la science, annoncé à de multiples reprises par Chris Carter, n'existe en réalité quasiment pas au cours du film, sinon par le biais de crucifix accrochés dans tous les sens[/quote]
Bien plus que les crucifix accrochés sur les murs de l'hôpital, ce que j'ai retenu personnellement, c'est l'intervention du "On Screen Doctor" (interprété par Lorena Gale) : une autorité supérieure, s'exprimant à distance, depuis un ailleurs non identifié, par le biais d'un écran disposé en hauteur, sur ce qui s'apparente à un autel dominant magistralement l'assemblée. A peine vient-on d'entrer dans le film que les choix de mise en scène nous indiquent déjà qu'on va avoir affaire à une histoire de médecins se prenant pour Dieu, ou cherchant à faire office de substituts de Dieu…
La porte ouverte au pire crime qui soit, selon la religion grecque antique : le péché d'[i]hybris[/i] (dont l'exemple le plus célèbre et le plus répandu est synthétisé dans le mythe de Prométhée [auquel se réfère bien évidemment Mary Shelley dans son [i]"Frankenstein or The Modern Prometheus"[/i], dont l'ombre plane visiblement sur IWTB]). Ce crime d'hybris entraînant avec lui damnation, jusqu'au royaume souterrain de l'Hades, les Enfers, dont l'entrée est gardée ici symboliquement par un chien à deux têtes, qui n'est pas sans rappeler le célèbre Cerbère, à trois têtes, de la mythologie grecque…
Ainsi, les scientifiques russes, en ayant réussi à trouver le moyen de poursuivre artificiellement la vie (= autrement dit en ayant réussi à dérober à Dieu/Zeus le feu de la vie, comme dans le mythe de Prométhée), se sont-ils recréés, autour d'eux, une sorte d'enfer terrestre…
On pourra alors s'interroger sur la signification à mettre derrière le fait que c'est Scully, cherchant elle-même un moyen de prolonger la vie (et à prendre donc momentanément la place de Dieu), qui est mise sur la voie de l'expérimentation russe… N'est-ce pas aussi un avertissement évident que ce qu'elle s'apprête à faire pour Christian, par le recours aux cellules souches (embryonnaires), n'est pas si éloigné que ça, du point de vue de l'éthique, de ce qu'ont fait ces chercheurs russes sur ces chiens. Et qu'il s'agit d'une première avancée sur un terrain possiblement glissant : la porte ouverte à ce qui pourrait très vite devenir quelque chose d'aberrant, voire de monstrueux…
Et c'est ainsi que Chris Carter et Frank Spotnitz se proposent de nous interroger sur l'éthique derrière ces fameuses [b]recherches sur les cellules souches embryonnaires[/b], et de relancer le débat le temps d'un film qui n'a rien perdu de l'exigence intellectuelle de la série, bien au contraire…
[b][u]La controverse autour des cellules souches embryonnaires[/u][/b]
[quote="Amrith"]En fait, il est même si lacunaire qu'il parvient à insinuer non pas une idéologie, non pas une opinion, mais en tout cas une conception douteuse : au sortir du film, on reste sur (…) l'image de Scully qui, symboliquement, préfère s'acharner thérapeutiquement sur un gamin que de pratiquer l'euthanasie.[/quote]
Sauf qu'il n'est jamais question d'euthanasie dans IWTB. Y a juste une nuance abyssale entre "laisser mourir" (passivement) et "pratiquer l'euthanasie" (de manière active). C'est la minuscule nuance absolument pas significative du tout qui est au cœur du débat sur l'euthanasie depuis des décennies. Donc voir un quelconque commentaire sur l'euthanasie, volontaire ou non, est juste complètement hors de propos dans ce film. L'alternative de Scully est bien "s'acharner ou laisser crever", et non "s'acharner ou donner la mort", et encore moins "laisser crever ou donner la mort".
D'autant qu'il faut voir ce qu'on met derrière ce terme "s'acharner" : s'acharner sans espoir de mieux sur des personnes de toute façon condamnées (les personnes en fin de vie), ou s'acharner avec espoir de mieux, voire même espoir de guérison. Car non, son "acharnement thérapeutique" n'a pas pour but de simplement maintenir en vie, malgré les souffrances, mais bien de [b][u]guérir[/u][/b], d'une maladie jugée certes, jusque là, incurable, mais à laquelle elle pense pouvoir apporter un remède. Là aussi, y a juste une minuscule nuance abyssale.
Et puis jamais on n'a vu Christian dire qu'il préférait mourir plutôt que souffrir. L'envoyer dans la salle d'attente précédant la morgue ne serait donc pas considéré comme de l'euthanasie, mais comme une simple démission administrative, purement financière (ou religieuse).
Quant à Scully, on connaît ses positions sur le "laisser mourir" : elle n'y est absolument pas opposée, pour l'avoir elle-même pratiqué sur sa propre fille dans le diptyque "Emily", et pour avoir même déjà émis ses volontés pour elle-même ("One Breath", où il avait été très clairement établi qu'elle ne souhaitait pas être ranimée)…
Te rends-tu comptes que dans cette soi disant conception douteuse, tu fais des représentants de l'Eglise les défenseurs de l'euthanasie (!!!!!!!!!!!!!!!!!). C'est juste grotesque ! (Et c'est effectivement ce à quoi le genre d'amalgame entre soins palliatifs et euthanasie, que tu fais, conduit) Aussi séniles que CC et FS puissent t'apparaître, je ne les imagine pas stupides au point de commettre une telle erreur idéologique.
Et si on doit parler d'idéologie, justement, je crois qu'il faut recentrer nos considérations sur LE débat qui accompagne le sujet du film (le débat sur les cellules souches), et non sur le débat voisin qui n'a pour ainsi dire rien à voir avec le propos du film (le débat sur l'euthanasie). IWTB nous montre un médecin d'un hôpital catholique, Scully, aller à l'encontre de l'Eglise en mettant sur le tapis un de ses plus gros sujets tabous à l'heure actuelle : la recherche sur les cellules souches (embryonnaires). Le film est on ne peut plus clair là-dessus : sur le fait que le sujet dérange l'Eglise, sur le fait que Scully en est consciente, et sur le fait qu'elle va tout de même se rebeller contre le poids de la hiérarchie et de l'ordre établi.
Comment après ça y voir un propos conservateur contre l'euthanasie, c'est un mystère pour moi…
Au passage, quelle peut bien être la position du film sur la recherche sur les cellules souches ?
On parle là du débat sur les cellules souches embryonnaires, qui nécessitent donc de "tuer un embryon" (selon les partisans des divers mouvements pro-life). Des "assassinats" que l'on retrouve retransposés métaphoriquement dans les meurtres perpétrés par Janke (le personnage interprété par Callum Keith Rennie).
En s'arrêtant sur l'imagerie du Cerbère, et sur l'ensemble de la caractérisation de ces "méchants", on pourrait certes se dire qu'IWTB condamne catégoriquement les dérives potentielles de telles recherches, selon la métaphore utilisée ici.
Mais c'est sans compter sur la storyline de Scully, que Dieu lui-même (!!!) encourage à persévérer dans la voie de ces recherches pourtant proscrites par l'Eglise. C'est sans compter aussi toute cette thématique du "Don't give up" et de l'espoir qui va avec. C'est sans compter aussi que, à la lumière de ces considérations sur l'espoir et sur l'obstination qui paie toujours, on peut aisément supposer que Scully parvient, hors champ, à sauver le garçon… Même si les auteurs se gardent bien de nous le montrer à l'écran, et de trancher clairement, comme à leur habitude...
Bref, IWTB tient, dans la plus pure tradition x-filienne, à ne surtout formuler aucune réponse toute faite aux questions/problèmes posés, et à interroger simplement son (télé)spectateur : le pousser à réfléchir, le mettre face à ses propres convictions, libre de ses propres interprétations. Reste que la position des auteurs me paraît assez évidente, malgré tout…
[b][u]Aux frontières du prosélytisme[/u][/b]
[quote="Amrith"]malgré tout, le film évite le para-prosélytisme des Saisons 8 et 9 et contourne le trop plein de symboles de la plus sécurisante des manières... en décidant de n'avoir aucun message du tout.[/quote]
Une soi-disant absence de message en tout point conforme à celle des autres Scully-centrics tournant autour de la question religieuse ("Revelations", "All Things", "Orison", etc.) : Dieu existe-t-il ? Dieu s'exprime-t-il en nous ? Dieu cherche-t-il à nous dire quelque chose ?
Autant de questions posées que les auteurs ont pris bien soin de ne pas trancher. Encore heureux d'ailleurs.
Deux mots de Chris Carter sur ce sujet :
[quote="Chris Carter"]The thing I love about writing is that you sort of find your own mind about things and in this movie, especially, it’s about faith, and he[Frank Spotnitz]’s a believer and I’m not. But I didn’t want to make a movie that I didn’t believe in. I didn’t want to make some kind of pro-God thing when I don’t think there is a God. And so the ending of the movie, to me, was beautiful. I believe in faith but I don’t necessarily believe that it comes from God. So, that ending to me could speak truth for both our points of view.[/quote]
Voilà, je trouvais ce passage éclairant !
Intéressant comme dynamique d'écriture, cette co-existence d'esprits opposés sur la question religieuse, l'un croyant, l'autre non. Ça me rappelle un certain duo mythique de la télévision ça !...
[b][u]Le lien psychique de Father Joe[/u][/b]
[quote="Amrith"]La connection psychique entre le Père Joe et ce même tueur est-elle née au moment où ce dernier se faisait sauvagement enculer[/quote]
Non, elle est née à partir du moment où il y a eu un rapport de bourreau/victime entre les deux. Rien de "physique" là dedans, mais ça n'en reste pas moins un lien symbolique très fort entre les deux, plus fort même, oserais-je dire.
Les liens victimes/bourreaux ou victimes/victimes sont une des figures récurrentes d'XF. On retrouve quasiment la même chose dans "Oubliette", déjà cité ici (par toi-même), où les connections psychiques se font de victimes à victimes (d'un même bourreau). Idem pour "Sein Und Zeit"/"Closure", où Harold Pillar est connecté aux autres victimes du même bourreau que celui qui a kidnappé son fils.
Ajoutons à ça que Father Joe n'est peut-être pas vraiment lié à sa victime, mais plutôt à la victime de sa victime, en l'occurrence, l'agent du FBI, et elle seule.
Ou bien, autre façon de voir les choses : Father Joe a commencé à être relié psychiquement à son ancienne victime (ou à la victime de sa victime donc) à partir du moment où celui-ci est devenu à son tour le bourreau. Autrement dit, à partir du moment où l'ex-enfant de chœur est symboliquement "devenu" le Père Joe : où c'est lui qui est devenu le bourreau, sorte de monstre créé par le monstre. Voilà qui suffit amplement à établir [u]une forme de relation de "paternité" entre Father Joe et l'enfant de chœur[/u], [b]entre le "créateur" et la "créature"[/b] (rappelons qu'on navigue en pleine relecture du mythe de Frankenstein ici…). L'ancien monstre qui a véritablement [u]enfanté[/u] ce nouveau monstre. Et je pense que la scène où Joe découvre la photo du monstre en question, auquel il a lui-même donné naissance donc, rend très prégnante cette interprétation des choses.
D'ailleurs, on notera que les visions du Father Joe ont commencé à partir du moment où notre suspect a commencé lui-même à prendre part aux agressions (on peut le présumer du moins, n'ayant pas été là pour voir les agressions précédentes). Autrement dit au moment de la "naissance" véritable du monstre, ou au moins au moment de la révélation de son caractère monstrueux…
Une connexion psychique presque de type parental donc, qui pourrait très bien rappeler la connexion psychique père-fille établie dans "Mind's Eye", par exemple.
Reste que ces deux monstres semblent constituer des aberrations qui seront "corrigées" simultanément, par l'apparition d'un même cancer incurable, et une mort simultanée (assez poétique d'ailleurs, bien que malheureusement traitée hors champ, comme bien trop d'éléments de ce trop court IWTB – et qui rejoint quelque peu la conclusion du roman de Shelley…). C'est précisément ce que souligne Mulder à la fin dans son bureau aménagé : leur mort simultanée qui ne peut pas être un simple hasard, mais qui est au contraire pleine de sens et de signification.
[quote="Amrith"]c'est involontairement la seule voie, anale certes, que le film laisse supposer ?[/quote]
Pas du tout. D'autant que si on doit absolument chercher une explication "technique" sur le comment, le pourquoi et les origines de cette connexion, le film désigne très clairement son suspect : Dieu. Une intervention divine visant à "réparer les erreurs commises". Erreurs commises par Father Joe, qui a suffisamment longtemps prié et cru en la possibilité de sa rédemption pour que sa requête soit entendue. "Dieu", répondant ainsi à son obstination (lui aussi n'a pas abandonné dans sa foi/conviction – le "don't give up" s'appliquant également à lui, comme le suppose noir sur blanc Mulder dans sa dernière scène à l'extérieur de la maison), Dieu répondant donc aux requêtes du prêtre, à son besoin de rédemption, et lui "offrant" un moyen de se racheter, en sauvant 1/ la jeune fille (victime de sa victime, histoire de boucler la boucle) et 2/ Christian (symbole de l'enfance volée à sa victime, histoire de rétablir la balance). Et ce moyen n'est autre que lesdites visions… C'est aussi ce que suggère directement et très explicitement Scully à la fin : ce sont les messages du Father Joe qui lui ont permis de sauver, peut-être, Christian… Ce pédophile qui a saccagé la vie de plusieurs enfants (et un plus particulièrement : le "monstre" de notre épisode, qui a définitivement mal tourné), et qui rétablit ainsi la "balance" en sauvant indirectement Christian.
Le parallèle entre Christian et Franz (l'ex-enfant de chœur) est d'autant plus marqué que les deux sont désignés, symboliquement ou métaphoriquement, comme étant le fruit d'une paternité virtuelle de Father Joe. Le côté créateur/créature pour Franz, comme je le disais, mais aussi un jeu de noms qui fait de Christian le fils "spirituel" de Joe. CC et FS nous refont en effet ici le coup d'"Emily", Emily [b]Christ[/b]ine Sim, fille de Scully, associée durant tout l'épisode (et à de nombreuses reprises dans la série) à la Vierge Marie. Ici donc [b]Christ[/b]ian devient le fils symbolique de l'union d'un couple assez inattendu : Scully, de nouveau filmée sans arrêt à côté d'un vitrail ou d'une statue à l'effigie de la Vierge Marie (dans un hôpital nommé "Our Lady of Sorrows", description allant si bien à la Vierge, bien sûr, mais aussi à notre larmoyante Scully…) et le Father Joe, de son vrai nom Joseph Fitzpatrick Crissman. Marie+Jospeh=[b]Christ[/b]ian…
Joseph, qui a donné naissance à un monstre, Franz, et qui se rachète par le biais de son "deuxième fils" Christian…
(Au passage, j'adore cette thématique de la rédemption, qui est accessoirement une partie assez importante de la mythologie : la rédemption de Bill Mulder, mais aussi, dans une moindre mesure, de Deep Throat et Well Manicured Man, par l'entremise de Fox… Mais ce n'est qu'une parenthèse)
Après, si on veut vraiment rentrer dans le technique, le physique et le matériel, on pourra dire que les visions du Father Joe sont la résultante de son cancer (dont l'origine peut facilement, là encore, être lue comme une punition divine autant pour Franz, le meurtrier, que pour son ancien bourreau Father Joe, doublé d'un moyen de rédemption pour ce dernier). Cancer qu'il partage avec sa créature donc, et qui fait pleurer des larmes de sang qui se trouvent justement (on peut l'imaginer) aller de paire avec lesdites visions…
[b][u]La Chute du Jardin d'Eden[/u][/b]
Et puisque j'étais sur la relecture du mythe de Prométhée (sur lequel Chris Carter a d'ailleurs construit l'intégralité de sa mythologie depuis "The Erlenmeyer Flask" – cf. les références à Pandore, rue où se situaient les entrepôts de Zeus Storage dans l'épisode), j'aimerais souligner un autre aspect que je trouve assez intrigant : le rapport très étroit qu'entretient ce mythe avec le récit biblique de l'expulsion du Jardin d'Eden.
=> Le vol du feu par Prométhée équivaut selon pas mal d'analystes à la consommation du fruit de la Connaissance par Eve. Et l'envoi par Zeus de Pandore (avec sa fameuse boîte et ses fléaux visant à accabler l'Homme) correspondrait quant à lui à l'expulsion du Jardin d'Eden et la condamnation consécutive de l'Homme par Dieu… La curiosité d'Eve faisant évidemment écho à celle de Pandore, curiosité incarnée.
C'est ainsi sans surprise que le récit du Jardin d'Eden se trouve être très présent dans le roman de Mary Shelley. Et aussi, comme par hasard, dans ce IWTB…
J'évoque en effet tout cela parce qu'avec toutes ces histoires de "ténèbres" desquelles Scully dit vouloir se protéger, j'ai eu comme des flashs de "maison jaune" à chaque fois que je voyais leur "unremarkable house". Et plus précisément, j'y ai vu aussitôt une forme de Jardin d'Eden.
Ce serait donc, selon moi, une sorte de chute du Jardin d'Eden que nous conterait au fond IWTB : la description d'un équilibre presque parfait, que vient soudainement rompre une certaine quête de la Vérité, la quête de Mulder, que l'on associera, sans besoin de grand écart fallacieux, à une quête de la Connaissance. Dans cette analogie, ce serait donc Mulder qui endosserait le rôle d'Eve, tenté par le fruit de la Connaissance…
Une quête de la Vérité qui restera à jamais antinomique avec la "vie normale" dont Scully a toujours dit rêver…
Ainsi la recherche scientifique (que ce soit celle des Russes, celle de Scully en matière de cellules souches, ou plus largement la Science d'une manière générale) est-elle utilisée ici, par ce rapport à la quête perpétuelle de la Connaissance, comme reflet à la quête de Mulder… Il est assez étonnant donc de voir que, très indirectement, Mulder est presque devenu l'incarnation de la Science, tandis que Scully tend de plus en plus à incarner la Foi quasi-aveugle. Une inversion implicite des rôles assez inattendue, même si elle reste anecdotique…
Dans une certaine cohérence d'ensemble, et à l'image du Prométhée Moderne de Mary Shelley, IWTB part ainsi chercher autant du côté du mythe de Prométhée que du récit de la chute du Jardin d'Eden.
Pourtant, loin de tenir un discours religieux potentiellement obscurantiste (contre la curiosité, synonyme de damnation, comme synonyme d'[i]hybris[/i]), IWTB cherche plutôt à se reposer sur la Bible pour encourager justement la curiosité que peut être celle de la Science, comme celle de Mulder.
[i]It is the glory of God to hide things but the glory of kings to investigate them.[/i]
L'antithèse parfaite des interdits fixés autour de l'Arbre de la Connaissance ! [qu'on pourra aussi rapprocher des interdits fixés par notre "On Screen Doctor" en tout début de film...
]
CONCLUSION: Le Jardin d'Eden de Mulder et Scully ne risque pas de tenir bien longtemps, comme ils semblent déjà en être intimement convaincus, car Mulder n'a vraisemblablement pas fini de manger du fruit défendu…
Et c'est tant mieux !