Marilyn Monroe

[Mad]

Ce soir, sur Arte à 20H45, il y a un documentaire sur Marilyn Monroe : [i]Marilyn malgré elle[/i], de Patrick Jeudy (2002), avec texte de Gérard Miller. Voici ce qu’en dit Isabelle Fajardo, de Télérama :

[i]C’est l’histoire d’un regard. Celui du photographe new-yorkais Milton Greene sur Marilyn Monroe. Cette histoire commence en 1953, quand le magazine[/i] Look [i]envoie le jeune Greene à Los Angeles pour tirer le portrait de Marilyn. Il la photographie en toute innocence et en tenus amples.[/i] « Vous m’avez rendue intéressante » [i], dit-elle. L’année suivante, aidée par Milton Greene, elle dénonce son contrat avec la Fox et fuit la violence de la célébrité pour l’anonymat new-yorkais. Elle se love dans le cocon de la famille Greene et fonde avec Milton la compagnie indépendante Marilyn Monroe Production Inc. En même temps, elle plonge dans les tourments et les délices de l’introspection, sous les auspices de la psychanalyste Margaret Hohenberg et du grand maître de l’Actor Studio, Lee Strasberg...[/i]
« J’ai toujours eu le sentiment de n’être rien[i], disait Marilyn[/i]. Et que, pour moi, la seule façon d’être quelqu’un, c’était d’être quelqu’un d’autre. C’est probablement pour cela que j’ai eu envie de devenir une actrice. » [i]Mieux qu’une actrice, elle est une présence rayonnante et désenchantée, une œuvre d’art : ne manquez pas la « Black Session », série de photos quasi fantastiques, en noir et blanc, où Norma Jean brûle d’un feu goyesque. Ce documentaire est une élégante réflexion sur la création. Il est porté par la fameuse voix de cristal pur qui s’inscrit en filigrane entre le commentaire et la photo, et par le rire liquide de Marilyn.[/i]