Il y a quelques années j'ai souffert d'une monstrueuse dépression qui a méchamment tendance à repointer le bout de son nez de temps à autre; rien n'aura jamais été aussi efficace pour lutter contre cette saloperie que la pratique du vélo.
Je me suis concrètement aperçue de quelle façon le corps et le mental sont intimement liés là ou remèdes miracles brochettes d'anti- dépresseurs et autres bonnes paroles n'y faisaient rien.
Evidemment point besoin d'être dépressif pour pratiquer un sport c'était juste pour illustrer. :P
Depuis je me suis mise sérieusement au VTT comportant rando sportive, descente, trial.. voire les [i]Paris By Night[/i](comme le nom l'indique..) quand j'ai le temps et l'envie.
Au quotidien je prends mon vélo, le tout moche pour mes déplacements en ville ça évite le stress des transports en commun et dérouille les jambes de plus c'est une agréable redécouverte de la ville.
Je pense qu'il est inutile d'aborder une activité sportive lorqu'on est peu ou pas motivé ou bien encore se fixer des objectifs trop hauts à atteindre.
La régularité et l'envie sont les "clés" du succès.
Ponctuellement parlant j'adore l'escalade , j'ai été inscrite pendant très longtemps dans un club.
J'aime aussi la marche/les rando etc.. tout ce qui se rapporte à la montagne en fait.
L'automne prochain je pars une semaine près des Burren mountains histoire de me remettre à l'ouvrage.
Comme ouvrages je recommande [i]"Escalade, s'initier et progresser"[/i] de J-Pierre Verdier / éditions Amphora, je le trouve très bien fait ; dans le même registre la FFME edite un "memento escalade" ainsi que "[i]Escalade vers l'autonomie, Tome 1 et 2[/i]".
http://www.ffme.fr/boutique/escalade/memento.htm
Sinon y a le pavé.. complet, toutes les techniques =>[i]le manuel de la montagne[/i] (club alpin français)
On y trouve toutes les connaissances théoriques et pratiques indispensables pour bien vivre la montagne et ses activités en toute sécurité.
http://www.clubalpin.com/fr/presgideseuil.html
J'ai(avais
) un niveau 5c en falaise et grande voie.
Je grimpe un peu partout où je peux (bloc, pan, falaise, salle) si je devais me passer de la roche où de la résine trop longtemps, je serais malheureuse.
La salle permet de progresser en 'toute' sécurité (top pour les enfants et les parents qui ont peur pour leurs mômes) sachant qu'en escalade, le risque 0 n'existe pas.
Elle permet également de rencontrer du monde, souvent des étudiants, où des cadres qui se détendent après une journée de boulot l'ambiance est différente de la falaise, elle se rapproche de celle du bloc (genre fontainebleau) où la discussion entre grimpeurs est plus à même de s'installer, car on reste vraiment côte à côte en bloc, contrairement aux voies en falaise, où l'on peut moins discuter pendant qu'on grimpe (sauf si on s'appelle Edlinger sur son célèbre solo dans '[i]la vie au bout des doigts[/i]', qui croise une cordée pendant sa montée)
Précision; on ne s'ennuie guère dans une salle où les voies sont renouvellées regulièrement ou la difficulté varie, et ou l'on a toujours de nouveaux défis à se lancer.
D'hiver et variée.