C'est un très vaste sujet....
on ne s'aime pas quand on se trouve different... En decalage avec les personnes que l'ont pense normales.
Qui est « normal » ? qu’est ce que ça veut dire ? En réalité, et surtout pour moi, une personne normale est quelqu’un n’ayant aucun problème physique, qui soit en pleine possession de ses moyens. La ou tout le monde s’interroge c’est sur le mental. Même si on écarte tous les névrosés, les psychotiques, les retardés, on peut considérer que tout le monde est fou. Car cela est très subjectif…
Quelqu’un de simple va considérer une personne ayant une activité cérébrale intense comme quelqu’un de pas normal. Et vice versa, un homme qui a l’habitude de se poser des questions va voir d’un drôle de regard quelqu’un de très impulsif.
C’est chacun son point de vue…
Pour ma part je croyais être différent, d’ailleurs je pense que nous l’avons tous pensé à un moment ou à un autre. Quand on se retrouve dans une situation quotidienne avec d’autre personne et que l’on met « arrêt sur image », que l’on quitte le moment pour s’évader dans es pensées et réfléchir à l’absurdité de ce que font les gens autour de nous. On se dit : qu’est ce qu’ils ont tous ? Ils sont étranges de se comporter ainsi ! de tous faire plus ou moins la même chose… de ne pas faire la même chose que moi à savoir se poser ces questions. Hors par la suite, on en vient à conclure que c’est nous qui sommes différent, d’arriver à penser ainsi et se savoir que l’on pense ainsi et que l’on se prend la tête alors que d’autres ne semblent jamais le faire.
Tout cela est faux, tout du moins cela dépend. La moindre personne sur Terre, tout aussi extraordinaire qu’elle puisse paraître a ses moments de questionnement et cela va parfois bien plus loin que ce que l’on pense. Elles sont parfois obligé de se droguer, de faire du mal à leur corps pour rester insouciant évacuer leurs démons.
Mon grand père qui était un homme avec un grand charisme et à la bonne humeur communicative était aussi un des individus les plus stressés de sa génération… Il ne se passait pas un jour sans qu’il se pose des centaines de questions sur lui, sur les autres, sur ce que les autres pensaient de lui.
On a tous besoin (certain plus que d’autre) de se voir rassuré, de se sentir conforté et reconnu et surtout que cela perdure. C’est comme la passion, elle apporte les plus grande joies mais aussi les plus grandes souffrance car dès qu’elle commence on tremble du fait qu’elle puisse s’arrêter un jour. On ne voit parfois plus que ça et pourtant c’est le fondement même de la vie. La roue tourne toujours, le bien est indissociable du mal, le coté obscur doit toujours équilibrer la force, quand on donne la vie, on donne la mort au même moment.
Mais sur ce sujet, assez de philosophes ont débattu , je ne me permet pas d’entrer sur ce terrain.
Il faut savoir mal penser, se bluffer soit même. C’est à dire occulter ce qui ne va pas pour se donner une bonne existence. C’est pour moi l’objectif de l’homme que de remplir sa vie et de se battre pour passer des bons moments.
Bon eux pour en revenir à moi...
Je me trouve pas trop mal à l'origine. Physiquement ça va mis à part que je me sens complexé par ma peau trop blanche.
Sur le mental cela m'arrive de me rabaisser par rapport aux autres que je juge "supérieurs" mais peu à peu j'arrive à faire disparaitre cela.